Le grand avantage du moyen de communication qu'est Internet, est sans conteste celui de permettre l’accès à l’information rapidement et de toucher un large public à travers le monde. Est-ce de la magie ? bien sur que non. C’est grâce à la science et aux scientifiques que communiquer, via le web, devint possible. N’importe où et n’importe quand. Il n’y a plus de frontière spatio-temporelle.
Pourtant, la magie existe. Elle est partout et surtout au bout du « clic ». Comment s’opère- t- elle ?
Elle se fait par expression. Vous trouverez, ci-après, quelques exemples de courriels que j’ai eu le privilège de recevoir et qui m’ont touché.
Sans plus tarder, je vous laisse les découvrir et partager ainsi avec vous mon plaisir et celui des bizertins.
En italique : le courriel des bizertins
MA = Mahmoud ABIDI
De Monsieur Christian RICHARD
Bonjour,
Je traîne depuis toujours sur le net à la recherche de tout ce qui peut concerner Bizerte et ce matin à 6h j'ai trouvé votre site !!
Étonné de ne pas l'avoir trouvé plus tôt (et pourtant sans me flatter, je crois que je sais chercher sur le net !! - ce qui marche : "bizerte + cartes antiques" avec "cartes anciennes" on tombe sur les cartes postales, c'est curieux ..........mais c'est le net !!).
*Merci pour vos films et vos montages qui me donnent un peu de parfum du pays.
Je ne sais pas comment vous remercier par écrit si ce n'est avec des majuscules au mot MERCI.*
Mon nom est RICHARD Christian et je suis né le 4 Octobre 1950 à BIZERTE à la Clinique du Docteur BARONI qui se trouvait sur la place de la Municipalité à l'opposée de l'église.
Mon père RICHARD Charles-André, Français de France et Lorrain, travaillait au restaurant " La Réserve" près de la place MADON (je n'arrive pas à retenir son nouveau nom).
Ma mère Di MINO Catérina, sicilienne dont la famille était arrivé au Kef pour faire la route Kef-Souk El Kémis, est née au Kef comme ses 12 frères et sœurs.
Nous habitions Rue KELEMI, actuelle Rue de SYRIE (pas loin de l'école Sainte Marie) et à BIZERTE j'ai passé ma jeunesse autour de la place MADON, à la plage de ZARZOUNA et surtout au 15 Rue d'Alger au dessus du restaurant (qui est toujours là : le BOSPHORE je crois) où j'avais une tante couturière.
"Ena Benzarti" même si mon nom n'est pas du terroir.
Ma famille est dans la terre tunisienne à jamais : mon arrière grand-père Di MINO Salvatore à Tunis, sa femme Di FRANCO Léonarda à Souk-El-Kemis (l'actuelle Jendouba), mon autre arrière-grand-mère D'AZZO au Kef avec mes oncles Pascuale et Francesco Di MINO.
En Novembre 2007 et Septembre 2008 je suis allé à BIZERTE où beaucoup de choses sont restées identiques à mon souvenir....à part les deux bacs remplacés par ce magnifique pont et le développement fantastique de Zarzouna.
Sont toujours là, le LIDO, le Select, le Sport Nautique, la Galerie, le marché couvert etc,etc.
Heureusement que je suis allé en 2007 car j'ai pu voir la petite école St Louis intacte (contre l'église sur le côté droit) alors que en 2008 la cour était coupée en deux et le mur sur la rue fermé.
La vie est bizarre car j'entends parfois des tunisiens nés en France dire "que voulez vous que j'aille faire en TUNISIE" alors que nous français nés en Tunisie "on disait "que voulez vous que j'aille faire en FRANCE". Bon... c'est la vie.
Ce qui était bien à BIZERTE c'est que dans la rue: petits chrétiens (dont j'étais), musulmans et juifs on jouait tous ensemble et surtout avec les noyaux d'abricots (on pose un noyau sur trois noyaux et celui qui casse en tapant avec un noyau gagne....les noyaux!) sans s'occuper de la politique des grands.
J'ai toujours gardé ce souvenir et j'ai compris que musulmans, juifs et chrétiens "on montait la même colline vers le même sommet mais par des chemins différents" (dixit Théodore MONOD)
Je savais que Bizerte était la Venise d'Afrique mais la carte de 1600 (que je ne connaissais pas)
ontre bien pourquoi.
L'aspect quadrillé de la ville (à la romaine) m'étonnait toujours : maintenant je sais pourquoi.
Merci encore pour vos films où l'on voit que vous partagez volontiers votre culture pour mieux faire connaître une ville où plongent vos racines.
Amitiés Bizertines, Beslama
Christian RICHARD
MA : Faut-il ajouter un commentaire? Merci cher Christian.
De Monsieur Jean BOUTET
J'ai regardé votre montage sur Bizerte avec beaucoup de plaisir...d'autant plus qu'il s'agit de la distribution des prix de 1957 et que c'est moi- même qui faisait le "laïus"...Je pense qu'on ne peut pas arrêter le montage sur quelques vues...Bien amicalement!
J. Boutet, ancien Professeur de Physique Chimie de 56 à 59
MA: Cher Jean, j'ai voulu diffuser le film sur la Remise des prix un peu plut tard. Pour vous faire plaisir ainsi qu'à d'autres Bizertins, je l'intègre dans cet article. J'ai du couper le film en trois parties pour des raisons techniques (nombre de mégaoctets supèrieure à celui préconisé par l'hébergeur).
Donc voici la première partie au lycée Stephen PICHON
De Monsieur Thierry FACCHINETTI
Bonsoir Monsieur,
Je suis un descendant d'Antonio Serra, citoyen gênois qui fut capitaine du port de Bizerte au moins jusqu'en 1882. Auriez-vous des informations à son sujet? Par avance merci.
Cordialement,
Thierry Facchinetti
De Monsieur Thierry FACCHINETTI (suite)
Bonjour Monsieur Abidi,
Je vous remercie de m'avoir répondu aussi rapidement.
Antonio Serra provenant de Gênes aurait obtenu la fonction de capitaine du port de Bizerte du bey de Tunis de l'époque. Il y aurait le "décret" aux archives nationales de Tunis.
Son fils Jean César (Giovanni Cesare) s'est naturalisé français en 1888. Il a pris la suite de son père comme capitaine de port à Bizerte. Ma grand-mère, fille de Jean César et de Maria Antonia Mosaca originaire de Porto Farina (Ghar el Melh) naquit à Bizerte en 1895. Elle s'appelait Adélaïde Louise Serra. Elle épousa son cousin suisse Bernard (Bernardo) Facchinetti natif de Porto Farina, né en 1880.
Si vous avez des indications sur ces familles, je serai très content que vous me les transmettiez.
Je vous adresse depuis la France mes plus cordiales salutations,
Thierry Facchinetti
MA : J'espère, qu'à travers ce site, des collectionneurs, historiens ou passionnés d'histoire de Bizerte, vous apporteront la réponse (MAGIE DU NET).
Seconde partie du film au lycée Stephen PICHON
De Monsieur Fawzi BENSALHA
Bonjour,
Je dis seulement bravo d'avoir créé ce blog. Il fallait y penser! Le travail de documentions est très louable et riche en informations. Cependant , ce n'est qu'un début et il faut pas abandonner, malgré quelques imperfections mineures que j'ai relevées qu'il n'est pas impossible de rectifier: ce ne sont que de banales erreurs d'orthographe telles que " primordial( sans E), " sa longueur aurait 900 mètres" "ya binzarti" (il manquait le R) " de serres" plutôt serrans car le premier n'existe pas en tant que poisson, " le lac de Tinidja" ne serait-ce pas le lac de TINDJA".
Ce sont des petites erreurs qu'on appelle dans le milieu rédactionnel " des coquilles" ou fautes de frappe. Je sais c'est difficile de se relire soi-même, c'est pour cela que les comités de lecture existent. On cite souvent par erreur la date du 15/10/1963 comme date de l'évacuation de la base de Bizerte, or ce n'était que le début de d'évacuation qui s'est achevée par le départ du navire amiral salué par toute la foule qui s'était rassemblée le long du canal le 15 décembre 1963.
En parlant des "Barberousse" n'est-il pas question des corsaires Turcs dont le chef était Khayr al-Din dit "BABEROUSSE" qui fut maître d’Alger, qui combattit Charles Quint, et qui mourut à Istanbul en 1546? Enfin dans la petite vidéo sur le contexte géographique," font de Bizerte une ville sujet à toutes les convoitises" je pense que ce serait plutôt "SUJETTE".
Voilà je pense avoir fini avec mes remarques, qui je l'espère ne blesseront personne, et renouvelle tous mes encouragements pour ce merveilleux travail.
Je me charge de le faire connaitre d'une façon la plus large possible.
Bonne continuation.
Fawzi
MA: Merci Si Fawzi. Le nécessaire a été fait.
Troisième partie du film au lycée Stephen PICHON
A suivre....